Eric ARNAUD et Sébastien JOUBERT-GAUTHIER, Co-fondateurs de la newsletter (Un)Mute
Interview d'Eric ARNAUD et Sébastien JOUBERT-GAUTHIER, Co-fondateurs de (Un)Mute, newsletter lancée en janvier 2023, dédiée au montage d'opérations immobilières
INTERVIEW
5/15/202314 min read
Toujours adeptes de nouvelles expériences, Antoine, Sébastien et Eric ont décidé de se retrouver chez “L’Hachez-vous” dans le 3ème arrondissement de Lyon, afin d’expérimenter, cette fois, le lancé de … haches.
Après un début d’année particulièrement chargé, nos trois acolytes profitent de cette petite pause afin de faire le point sur leurs différents projets… C’est dans ce cadre assez inhabituel, qu’Eric et Sébastien ont décidé de se prêter au jeu de l’interview et de répondre à mes questions.
Antoine : Je pense que nos lecteurs ont besoin d’en savoir un petit plus sur vous car au delà de votre profil LinkedIn, j’ai le sentiment qu’ils ne vous connaissent pas vraiment… Aussi pour commencer, pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours professionnel ?
Eric : Oui tout à fait, il est temps d’en dire un peu plus sur nous.
Alors, de mon côté j’ai bientôt 40 ans. Je suis en couple et j’ai deux enfants… Un garçon de 8 ans et une petite fille de 3 ans… C’est donc parfois un peu sport !
Je suis titulaire de deux MASTER II, dont un en « droit immobilier ». J’ai commencé ma carrière en 2008 au sein du Groupe CASINO en tant que juriste. Cette première expérience a véritablement été passionnante car j’intervenais non seulement pour le compte des foncières et sociétés de promotion immobilière du Groupe (réalisation/extension, rénovation et cession de moyennes et grandes surfaces, galeries marchandes, retail park, etc.), mais également côté preneur, dans le cadre de l’exploitation des petites, moyennes et grandes surfaces alimentaires. C’est aussi à l’occasion de cette première expérience que j’ai eu la chance de rencontrer certaines personnes (dont notamment celle qui a pris le risque de me recruter alors que je n’avais strictement aucune expérience…encore merci Isabelle 😉) qui ont eu une influence déterminante sur la suite de mon parcours professionnel.
Fort de cette première expérience, j’ai fait le choix en 2011 de rejoindre Bouygues Construction où je suis resté 11 années. Durant les 7 premières années j’intervenais comme juriste tout à la fois pour GFC Construction (devenue Bouygues Bâtiment Sud-Est) et pour CIRMAD Grand Sud (aujourd’hui dénommée LINKCITY Sud-Est). Fin 2018, le Groupe a fait le choix de spécialiser ses juristes. C’est à cette occasion que Sébastien, avec qui je n’avais jamais travaillé jusque là (je crois d’ailleurs que nous n’avions jusqu’alors jamais échangé un seul mot), m’a fait confiance en me confiant le poste de responsable juridique de la Société LINKCITY Sud-Est. Nos premiers échanges se sont donc fait dans un cadre hiérarchique car Sébastien était alors mon “chef”. A ce titre, j’intervenais dans le développement et le suivi d’opérations immobilières (tertiaire, logement, activité) et d’aménagement sur le quart sud-est de la France, réalisées pour le compte de clients institutionnels et ce, dans un contexte tant public, que privé. Dans ce cadre, j’animais une équipe composée de trois collaborateurs.
C’est à la suite d’une nouvelle rencontre que j’ai décidé de quitter Bouygues Construction afin de rejoindre le Groupe PATRIARCHE en tant que Directeur juridique.
En parallèle, je suis également chargé d’enseignement. Je dispense à ce titre, un cours dédié aux montages d’opérations immobilières.
Sébastien : J’ai 44 ans depuis quelques semaines. Je suis marié et père de trois enfants dont des jumeaux.
Je suis originaire du sud-ouest de la France (médoc puis bordeaux où j’ai fait mes études supérieures). J’ai une double Maitrise AES et droit public et un DESS (désormais Master 2) en droit des collectivités locales.
J’ai commencé ma carrière sur Bordeaux, chez EUROVIA, filiale routière de VINCI, qui m’a proposé, au sortir de l’Université, un poste de juriste en charge des marchés publics et de l’immobilier (celui-ci se réduisant à l’époque en de l’achat/vente/échange de terrains pour installer des agences, des postes d’enrobages et exploiter des carrières).
Après 5 ans, j’avais le souhait d’intervenir sur des procédures marchés publics et des montages immobiliers plus complexes. J’ai décidé de rentrer chez BOUYGUES CONSTRUCTION, cela fera 15 ans l’année prochaine. D’abord dans la filiale de l’est de la France, PERTUY CONSTRUCTION et sa filiale de développement immobilier CIRMAD EST puis dans celle du nord, NORPAC et sa filiale de développement immobilier. Lors de la fusion, en 2015, de ces deux entités, j’ai pris la direction juridique du nouvel ensemble, BOUYGUES BATIMENT NORD-EST et sa filiale immobilière LINKCITY NORD-EST. Lors de la spécialisation des juristes, fin 2018, je me suis vu confier la direction juridique de LINKCITY NORD-EST et LINKCITY SUD-EST puis également de LINKCITY CENTRE-SUD-OUEST. J’interviens également sur les projets d’aménagement urbains de LINKCITY en région (hors IDF).
Antoine : Sur quels types de projets intervenez-vous dans le cadre de votre activité professionnelle et quel rôle jouez-vous, en tant que directeur juridique, sur ceux-ci ?
Eric : J’ai la chance d’être dans un Groupe qui s’est développé ces dernières années autour du concept de l’architecture augmentée. Mon domaine d’intervention est à ce titre extrêmement large car le Groupe comprend non seulement une agence d’architecture et de maîtrise d’oeuvre, mais également une filiale de contractant général, une filiale de promotion immobilière ou encore une filiale dédiée à la fourniture de services aux occupants (coworking, restauration, etc.) pour ne citer que celles-ci. J’accompagne le développement de toutes ces activités. Je manage à ce titre une équipe composée de 5 personnes.
Sébastien : J’interviens sur tout type de projets immobiliers. De l’opération d’une quarantaine de logements à vendre en VEFA en bloc à un bailleur social en passant par l’opération de logistique de 100 000 m², l’opération multi-produits ou l’opération d’aménagement de quartiers.
Mon rôle consiste à m’assurer de la régularité des montages contractuels que nous proposons et des actes que nous signons et de la compatibilité de l’allocation des risques qu’ils comportent avec nos règles d’engagement. Je manage à distance une équipe de 5 juristes.
Antoine : Y’a t’il un projet immobilier qui vous a particulièrement marqué et pourquoi ?
Eric : J’ai la chance d’avoir un métier où je ne m’ennuie jamais. Les 11 années passées au sein de Bouygues m’ont énormément appris car j’ai pu travailler sur des montages véritablement innovants. Mes nouvelles fonctions me permettent aujourd’hui d’aborder l’immobilier sous un angle particulièrement novateur ce qui est extrêmement enrichissant et très complémentaire. Toutefois, au-delà de l’intérêt qu’un projet peut présenter, je pense que ce sont surtout les rencontres que je fais à l’occasion de chaque nouvelle opération qui me marquent plus particulièrement.
Maintenant, pour répondre à ta question, l’un de mes plus beau souvenir reste le marché de partenariat du stade vélodrome de Marseille et le développement de son programme immobilier d’accompagnement. Dans le cadre de cette opération, nous avions développé environ 100.000 m² de SDP de logements, résidence étudiantes, centre commercial, hôtels, bureaux, clinique ambulatoire, etc.
Sébastien : “Je goute le sort que la vie m’a réservé jusqu’ici”, suivant l’expression de l’un de mes mentors que je me permets de lui emprunter. J’ai énormément de chance puisque mes expériences professionnelles qu’elles soient pour l’entreprise de construction ou sa filiale de développement immobilier m’ont permis d’intervenir sur des opérations passionnantes avec beaucoup de technicité, extrêmement variées, qui façonnent la ville de demain et de rencontrer des professionnels extrêmement performants. Mais comme j’aime à le dire, pour moi le plus beau projet, c’est le prochain que l’on va me confier.
Antoine : Vous avez l’air d’avoir une vie bien remplie et un métier passionnant… Pouvez-vous nous parler de la raison pour laquelle vous avez décidé de créer (Un)Mute, votre newsletter dédiée au montage d'opération immobilière ?
Eric et Sébastien : Il y a quelques mois, nous avons découvert le concept de « Side project ».
Pour faire simple, cela consiste à développer, sur son temps libre, un projet créatif totalement indépendant de son activité professionnelle principale.
C’est dans cette logique que nous avons créé (Un)Mute, une newsletter qui décrypte le montage d’opérations immobilières, au travers des aventures d’un personnage fictif, de l’interview de professionnels de l’immobilier et d'une revue d’actualité.
Pour nous ce projet est avant tout une première approche de l’entreprenariat, qui nous permet et nous oblige à remobiliser des compétences ou en acquérir de nouvelles, avouons-le, parfois assez éloignées de notre domaine d’expertise initial (définir ce que l'on a envie de dire, identifier notre persona, savoir comment lui parler, comment créer une marque reconnaissable, ...).
Mais c’est aussi :
La chance de pouvoir rencontrer, à l’occasion de nos interviews, des personnes passionnantes qui nous partagent leur parcours et leur vision de l’immobilier ;
Le plaisir de partager notre passion pour l’immobilier avec nos lecteurs, mais la frustration, parfois, de n’avoir aucun retour de leur part ;
La découverte de l’efficacité du travail collaboratif dans la construction et le développement d’un projet (même s’il n’est pas toujours facile de travailler à deux).
Antoine : J’ai une question que je ne dois pas être le seul à me poser… Pourquoi (Un)Mute ?
Eric : Lorsque l’on développe un concept, l’une des premières difficultés est de lui donner un nom… un peu comme avec un enfant en fait… Je me souviens de cette fameuse soirée en juillet 2022 où nous avons évoqué autour d’un plat thaï le futur nom de notre newsletter. Après notre deuxième bouteille de rosé, il était question de la baptiser “l’escapade du Danton”… Le nom du restaurant qui faisait face à celui dans lequel nous étions… Sur le moment, je me suis dit qu’après tout Indiana Jones (l’un de mes héros d’enfance) avait bien choisi d’adopter le nom de son chien…
Sébastien : Je n’en dirai pas plus sur cette soirée ;). Plus sérieusement, au travers de notre travail nous avions le soucis de réactiver la communication, de partager (nos connaissances, l’information juridique), de décloisonner les métiers de l’immobilier, de créer une communauté. Nous voulions également parler des “mutation” de la ville. Ce qui nous a amené à retenir le nom d’(Un)Mute.
Antoine : Beaucoup de salariés souhaiteraient, comme vous l’avez fait, développer un '“side project” en parallèle de leur activité professionnelle. Mais… est-ce vraiment conciliable qui plus est lorsque, comme vous, on a un métier particulièrement prenant, des projets plein la tête, ainsi qu’une vie de famille ?
Eric : C’est Sébastien qui m’a parlé la première fois de cette notion que je ne connaissais pas. J’ai tout de suite adhéré.
Le salariat peut être parfois un peu frustrant car au final nous ne sommes qu’un maillon de la chaîne. Je ne sais si c’est l’approche de la quarantaine mais j’avais ce besoin, afin de m’épanouir personnellement, de développer un projet personnel en parallèle de mon activité professionnelle, mais je ne savais pas trop quoi. Je dispense depuis deux ans des cours à l’Université Lyon 3 en “montage d’opérations immobilières” et je me disais qu’il y avait sans doute quelque chose à faire afin de rendre accessible auprès du plus grand nombre cette “matière”. Initialement j’avais en tête de démarcher des maisons d’édition afin de leur proposer la rédaction d’un ouvrage de vulgarisation dans ce domaine. Courant 2022, alors que nous échangions autour d’un verre, j’ai évoqué cette idée auprès de Sébastien. C’est alors qu’il a évoqué celle d’une newsletter.
Quoi qu’il en soit, pour répondre à ta question, c’est une activité qui prend du temps et qui empiète bien souvent sur nos soirées et notre vie familiale, car nous avons à cœur de produire un travail de qualité.
Antoine : La distance n’est pas trop dure à gérer entre vous deux ?
Sébastien et Eric : Etonnamment non (Vous ne le savez sans doute pas mais Sébastien est basé à Lille, alors qu’Eric est basé à Lyon). Maintenant, nous échangeons quasiment quotidiennement par… sms…à l’ancienne. En fait, je (Eric) n’ai pas internet sur mon téléphone personnel, c’est la raison pour laquelle cette solution s’est imposée. Dès que l’un d’entre nous a une idée, il l’a partage avec l’autre par ce biais… Au tout début, nous échangions plusieurs dizaine de sms par jour si bien que ma femme (Eric) a pensé un moment que “Sébastien” et la newsletter cachaient en réalité une autre femme… De plus, dès le début de l’aventure, Sébastien, qui est un peu le geek de l’aventure (en tout cas plus que moi) a su identifié les outils dont nous aurions besoin pour faciliter nos échanges.
Antoine : J’imagine que vous n’êtes pas toujours d’accord sur tout. Comment faites-vous pour surmonter ce genre de situation ?
Eric et Sébastien : On prend sur soi :) et on essaye de comprendre la raison pour laquelle l’autre n’est pas en phase avec notre propre vision des choses. Bien souvent, l’un d’entre nous a une idée qu’il partage et nous la “challengeons” à deux. C’est un travail collaboratif qui implique d’être à l’écoute de l’autre, de sa vision des choses, etc.
Eric : Clairement, je pense que je suis parfois un peu le plus “relou” de l’aventure… Disons que je tiens les cordons de la bourse…
Antoine : Quels sont vos objectifs pour cette newsletter et comment comptez-vous la développer ?
Eric et Sébastien : On y réfléchit constamment. L’une de nos grosses difficultés est que nous n’avons quasiment aucun retour de nos lecteurs, que ce soit en bien ou en mal. En fin de compte notre principal curseur d’appréciation demeure l’évolution des abonnements, donc ce n’est pas toujours évident de savoir si nous prenons la bonne orientation.
Nous avons le sentiment que beaucoup ont été surpris au lancement d’(Un)Mute par le fait qu’une partie de celle-ci serait payante. Après la diffusion de notre tout premier post sur LinkedIn nous nous sommes aperçus que la majeure partie de ceux qui avaient mis un commentaire pensait qu’il s’agirait d’une newsletter gratuite. Nous avons été très embêté car nous avons alors compris que nous avions commis notre première erreur de communication.
Clairement, nous avons pour objectif d'offrir à nos lecteurs un contenu gratuit de plus en plus qualitatif. Toutefois, cela implique certains investissements que nous finançons grâce aux abonnements… Sans trahir de secret, vous devriez prochainement nous retrouver sur internet avec une toute nouvelle offre qui se positionnera en complément de la newsletter.
Enfin, nous vous rappelons qu’(Un)Mute a pour objectif de reverser une partie de ses bénéfices dans des actions de reforestation.
Quoi qu’il en soit, nous vous en dirons plus sur ces deux sujets très très rapidement 😉.
Antoine : Est-ce que vous avez des ressources que vous aimeriez partager avec nos lecteurs (livres, vidéo, podcast, …) ?
Eric : Ca c’est plutôt le domaine de Sébastien qui me partage d’ailleurs assez régulièrement certaines choses très intéressantes !
Sébastien : Depuis deux ans, je lis énormément d’ouvrages sur l’investissement immobilier et la productivité. J’écoute beaucoup de podcast sur l’investissement (comme “La martingale” de l’excellent Matthieu Stefani), l’immobilier (plus axé particulier) comme “Ca fait un bail” ou “Investisseurs 4.0” ou encore sur l’entreprenariat (“Génération Do IT Yourself” de Matthieu Stefani ou le Podcast de Pauline Laigneau). Je suis attentif à tous les outils “no code” qui peuvent faciliter notre travail sur la newsletter (copyrighting, vente, productivité, organisation avec Notion, …).
Antoine : Pour terminer, je vous propose de vous prêter à l’exercice du portrait chinois. Je vais vous poser une suite de questions et vous me répondez de manière rapide ce qui vous vient à l’esprit. Prêts ?
Antoine : Si vous étiez un moment de la journée ,vous seriez …
Sébastien : Sans aucun doute, tôt le matin ! J’ai pris l’habitude à la fac, de me lever à 5h pour aller courir et depuis elle ne m’a pas lâchée. Ce sont des moments que j’ai l’impression de “voler” à la vie, pendant lesquels je suis seul et je peux réfléchir sur les prochaines échéances et défis. J’ai également mis en place une “morning routine” que j’essais sans cesse d’améliorer.
Eric : Le soir… lorsque les enfants sont couchés !
Antoine : Si vous étiez un objet, vous seriez …
Sébastien : Mon Iphone. C’est un véritable ordinateur de poche sur lequel j’ai une grande partie de ma vie. Cela va de mes applications de banque en ligne et de suivi des placements, de celles de recherche de biens immobiliers, mon application de suivi des activités sportives Strava, mon application de podcast, Substack pour lire les newsletters dont celle de l’excellent Yoann Lopez, SNOWBALL sur les finances personnelles, celle pour faire de la cohérence cardiaque, googlesheet pour faire rapidement des tableaux comparatifs ou encore celles de productivité et de travail en commun avec Eric, …).
Eric : Ma pince multifonction (swisstool) de Victorinox. What else ?
Antoine : Si vous étiez un livre, vous seriez …
Sébastien : L’empire des anges de Bernard Werber. J’ai une affection particulière pour cet auteur dont j’ai lu énormément de livres. Je trouve que l’histoire de cet ange protecteur qui doit veiller sur trois humains très différents est extrêmement bien trouvée. L’idée d’une pesée des âmes est quelque chose qui me parle et qui me booste à lancer de nouveaux projets.
Cela étant, cela fait un moment que je n’ai pas lu un ouvrage qui ne soit pas relatif à l’investissement, au développement immobilier ou à la productivité.
Eric : Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson. Mais… mon coeur balance avec la promesse de l’aube de Romain Gary. Je ne vous en dis pas plus…
Antoine : Si vous étiez un endroit, vous seriez …
Sébastien : La cote atlantique. Je m’y sens bien. C’est chez moi. Les odeurs, les accents, la culture, les bruits, les pistes dans les bois, les noms inscrits sur les panneaux de signalisation, … tout me parle.
Eric : Les Alpes !!! Sa beauté, son calme, ses fromages, l’alcool de Génépi ou encore la… Chartreuse (que j’ai récemment fait découvrir à Sébastien). Je n’ai pas trouvé mieux pour me ressourcer.
Antoine : Si vous étiez un plat que vous détestez, vous seriez …
Sébastien : la langue de bœuf de ma belle-mère lorraine que je n’ai en fait jamais goutée mais que je redoute :).
Eric : Rien ne m’arrête ! Après tout je suis lyonnais…
Antoine : Si vous étiez un sport, vous seriez …
Sébastien : le marathon. Je trouve que les valeurs de ce sport sont formidables et très proches du monde de l’entreprise et de l’entreprenariat. Il faut se fixer un objectif (qui doit être à la fois ambitieux mais également atteignable), se préparer et s’entrainer pour l’atteindre, être régulier, se présenter le jour de l’épreuve et ne pas lâcher lorsque c’est difficile ou qu’il y a des imprévus.
Mon objectif pour cette année est de courir mon 50e marathon ;).
Eric : Je pratique la boxe française depuis plusieurs années. C’est un sport chargé d’histoire véritablement passionnant. J’ai aussi la chance d’être dans un club dans lequel il y a une super ambiance. Par ailleurs, j’ai récemment découvert le street workout, mais j’ai encore besoin de m’entrainer avant de pouvoir m’étendre sur le sujet…
Antoine : Si vous étiez un moment ou une victoire sportive, vous seriez …
Sébastien : La victoire de l’équipe des Springboks d’Afrique du Sud contre les blacks, lors de la coupe du monde de rugby 1995 m’a particulièrement marqué, compte tenu du contexte qui l’entourait de ce qu’elle représentait Plus récemment, même si le record n’est pas homologué compte tenu des conditions optimales organisées pour l'occasion, le moment où Eliud Kipchoge a brisé la barrière des 2 heures sur marathon.
Eric : Le match de foot qui opposait Lyon à Montpellier la semaine dernière auquel j’ai assisté avec mon fils. Je n’ai jamais véritablement apprécié ce sport, contrairement à lui qui en est passionné. Maintenant, ce sont des moments que j’apprécie particulièrement de partager avec lui.
Antoine : Merci à tous les deux ! Je crois que vous avez “tapé dans le mille” !!